mardi 11 février 2020

"Meurtres pour rédemption" de Karine Giebel

Voulant toujours découvrir Karine Giebel, je me suis attelée à un autre de ses livres dont le titre me faisait de l’œil depuis un petit bout de temps dans ma PAL, "Meurtres pour rédemption".

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Titre : "Meurtres pour rédemption"
Autrice : Karine Giebel
Genre : roman noir
Editeur : Pocket
Parution : 2012 / 992 pages
ISBN : 978-2266180740


Ce qu'en dit l'éditeur : Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière.
Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes.
Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l'esprit au-delà des grilles. Grâce à l'amitié et à la passion qui portent la lumière au cœur des ténèbres. Pourtant, un jour, une porte s'ouvre. Une chance de liberté.
Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n'aspire qu'à la rédemption...

Karine Giebel signe un suspense implacable et brosse, avec Marianne, un portrait de femme écorchée digne de la Lisbeth de Stieg Larsson. " 24 heures


Avis : On peut dire que le livre se compose de deux parties : celle où Marianne est en prison et celle où elle est à l'extérieur.
Au départ, j'ai bien aimé le brossage des portraits, de la situation. C'était intéressant et... malheureusement, l'idée de perpétuité à laquelle Marianne est condamnée s'est fait ressentir. Des longueurs sans fin comma si rien ne pouvait s'arrêter. Le livre, l'histoire qui n'avancent plus.
J'ai peiné, j'ai avancé.
Marianne est enfin sortie, mais mon enthousiasme n'est pas revenu... j'ai abandonné le livre...

Un livre qui ne m'a pas trouvée.


mardi 28 janvier 2020

"Ça peut pas rater" de Gilles Legardinier

De nouveaux livres voyageurs sont apparus sur le groupe Facebook "Les livres Voyageurs" dont je fais partie. Je me suis donc inscrite sur la liste pour recevoir "Ça peut pas rater" de Gilles Legardinier. A mon tour de le lire avant de l'envoyer à la personne suivante.

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Titre : "Ça peut pas rater"
Auteur : Gilles Legardinier
Genre : Récit
Editeur : Pocket
Parution : 2016 / 448 pages
ISBN : 978-2266265966


Ce qu'en dit l'éditeur : – J'en ai ras le bol des mecs. J'en ai plus qu'assez de vos sales coups ! C'est votre tour de souffrir !
Et là, trempée, titubante, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d'un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu'au fond des enfers. La gentille Marie est morte. C'est la méchante Marie qui est aux commandes. Désormais, je renvoie les ascenseurs. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m'étouffe, la haine me consume.


Avis : J'ai lu le livre en une après-midi. Il se lit très bien, sans prise de tête. Je pensais plus à une histoire de vengeance, mais c'est au final une banale histoire d'amour avec des personnages stéréotypés. J'ai tout de même passé un agréable moment.

Un livre pas prise de tête pour se divertir.


mardi 14 janvier 2020

"Né d'aucune femme" de Franck Bouysse

J'ai reçu "Né d'aucune femme" de Franck Bouysse pour Noël et la couverture et ce dont j'en avais entendu parler m'ont fait vite le lire.

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Titre : "Né d'aucune femme"
Auteur : Franck Bouysse
Genre : Récit
Editeur : Manufacture de livre
Parution : 2019 / 334 pages
ISBN : 978-2358872713


Ce qu'en dit l'éditeur : "Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d'une femme à l'asile.
– Et alors, qu'y a-t-il d'extraordinaire à cela ? demandai-je.
– Sous sa robe, c'est là que je les ai cachés.
– De quoi parlez-vous ?
– Les cahiers... Ceux de Rose."
Ainsi sortent de l'ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquels elle a raconté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin.
Franck Bouysse, lauréat de plus de dix prix littéraires, nous offre avec Né d'aucune femme la plus vibrante de ses oeuvre.
Ce roman sensible et poignant confirme son immense talent à conter les failles et les grandeurs de l'âme humaine.


Avis : J'ai vite plongé dans le livre. Le début, lorsque Rose découvre sa nouvelle vie au château est un peu glauque.
Et tout à coup, lorsqu'elle se retrouve à l'asile et rencontre une autre détenue, j'ai eu un flash : j'avais déjà lu cette histoire. Toute la suite, avec l'intrigue qui se dévoile (excellent), l'a confirmé. Pourtant, je sais que je ne l'ai pas lu depuis sa sortie en février 2019, mais bien avant.
J'ai cherché et n'ai rien trouvé de tel dans Google. J'ai posé ma question sur des groupes de lecture sur Facebook. Certaines personnes ont eu la même sensation, mais sans pouvoir mettre de nom sur le titre de l'oeuvre précédente.
J'ai écrit à l'auteur qui a eu l’amabilité de me répondre : il n'a pas publié cette histoire précédemment.
Ce mystère m'a un peu gâché la lecture, dommage.

Un livre avec une bonne intrigue.


mardi 31 décembre 2019

"Gabacho" d'Aura Xilomen

Pour le club de lecture de janvier, il nous a été donné de lire "Gabacho" d'Aura Xilomen.

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Titre : "Gabacho"
Autrice : Aura Xilomen
Traductrice : Julia Chardavoine
Genre : récit
Editeur : Liana Levi
Parution : 2018 / 364 pages
ISBN : 979-1034900015


Ce qu'en dit l'éditeur : Liborio n'a rien à perdre et peur de rien. Enfant des rues, il a fui son Mexique natal et traversé la frontière au péril de sa vie à la poursuite du rêve américain.
Narrateur de sa propre histoire, il raconte ses galères de jeune clandestin qui croise sur sa route des gens parfois bienveillants et d'autres qui veulent sa peau.
Dans la ville du sud des Etats-Unis où il s'est réfugié, il trouve un petit boulot dans une librairie hispanique, lit tout ce qui lui tombe sous la main, fantasme sur la jolie voisine et ne craint pas la bagarre...
Récit aussi émouvant qu'hilarant, Gabacho raconte l'histoire d'un garçon qui tente de se faire une place à coups de poing et de mots.


Avis : Le style étonne et détonne. Dans la première partie, il faut s'habituer au nombre incalculable de "Fuck". Cela se calme par la suite.
passé ce premier étonnement, on s'attache très vite à Liborio. Il lui arrive tellement de choses et il prend toujours tout du bon côté.

Un livre attachant au style particulier.



mardi 17 décembre 2019

"Juste une ombre" de Karine Giebel

Lors d'un salon du livre auquel je participais, une des auteures invitées était Karine Giebel. Auteure dont j'ai énormément entendu parler, célèbre pour ses polars et son suspens. L'occasion de lire enfin un de ces livres. Je me suis laissée tenter par "Juste une ombre", dédicacé.

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Titre : "Juste une ombre"
Auteure : Karine Giebel
Genre : Thriller
Editeur : Pocket
Parution : 2013 / 608 pages
ISBN : 978-2266238571


Ce qu'en dit l'éditeur : Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde. Tu manipules ? Tu deviendras une proie. Tu domines ? Tu deviendras une esclave. Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as su t'imposer dans ce monde, y trouver ta place. Et puis un jour...
Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.
À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche. Juste une ombre. Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré. On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres. On t'observe jusque dans les moments les plus intimes. Les flics te conseillent d'aller consulter un psychiatre. Tes amis s'écartent de toi. Personne ne te comprend, personne ne peut t'aider. Tu es seule. Et l'ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos. Ou seulement dans ta tête ? Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard....

Avis : Le livre se lit très bien. J'ai passé un bon moment, mais je crois que j'en attendais trop de l'auteure. Je pensais que j'aurais peur, que le livre m'angoisserait et je n'ai rien éprouvé de tout cela.
J'ai bien aimé la fin (qui parait-il est le propre de cette auteure).

Un livre pour se distraire.


mardi 3 décembre 2019

"La demande" de Michèle Desbordes

Pour le rendez-vous du club de lecture de décembre, il nous a été donné à lire "La demande" de Michèle Desbordes.

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Titre : "La demande"
Auteur : Michèle Desbordes
Genre : récit
Editeur : Verdier poche
Parution : 2019 / 136 pages
ISBN : 978-2-37856-039-3


Ce qu'en dit l'éditeur : A la fin de sa vie, sur l'invitation du roi de France, un maître italien, peintre et architecte, quitte son pays. Accompagné de ses élèves, il fait le long voyage jusqu'à la Loire où il aura sa demeure. On lui donne une servante. La relation de cette rencontre, en vérité bouleversante, impossible à cerner dans une formule, est le coeur du roman servi par la prose tendue, insidieuse et dense de Michèle Desbordes qui porte, magistralement, le récit jusqu'à son point d'orgue : la demande.


Avis : Ce livre permet de montrer tout ce qu'il peut ressortir d'une absence d'histoire. Effectivement, nous assistons au changement des saisons et à la relation qu'il existe entre ce maître (tout le monde reconnaît Léonard de Vinci même s'il n'est jamais cité) et cette servante.
Le lecteur peut s'interroger sur l'objet de la demande qui apparaît à la toute fin du livre.

Le style est très particulier et je ne l'ai pas aimé. Plus d'une fois j'ai trébuché en lisant certains passages, d'autres je mourais d'envie de mettre des points à la place de certaines virgules. Il n'est pas fait pour moi.

Un livre faisant l'éloge de la lenteur.


mardi 26 novembre 2019

"Sorcières, la puissance invaincue des femmes" de Monan Chollet

"Sorcières, la puissance invaincue des femmes" de Monan Chollet m'a été prêté par une copine. Cela faisait quelques temps que j'en entendais parler et elle m'en dit grand bien.

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Titre : "Sorcières, la puissance invaincue des femmes"
Autrice : Mona Chollet
Genre : essai
Editeur : Zones
Parution : 2018 / 240 pages
ISBN : 978-2355221224


Ce qu'en dit l'éditeur : Tremblez, les sorcières reviennent ! disait un slogan féministe des années 1970. Image repoussoir, représentation misogyne héritée des procès et des bûchers des grandes chasses de la Renaissance, la sorcière peut pourtant, affirme Mona Chollet, servir pour les femmes d'aujourd'hui de figure d'une puissance positive, affranchie de toutes les dominations.
Qu'elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l'Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ?
Ce livre en explore trois et examine ce qu'il en reste aujourd'hui, dans nos préjugés et nos représentations : la femme indépendante –; puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées ; la femme sans enfant –; puisque l'époque des chasses a marqué la fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité ; et la femme âgée – devenue, et restée depuis, un objet d'horreur.
Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s'est développé alors tant à l'égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever.
Prix de l'essai Psychologies-Fnac 2019


Avis : Je n'ai pas été déçue de ma lecture. Le livre se lit vraiment très facilement et nous interpelle plus d'une fois. Je pense que chaque femme trouvera forcément un écho dans les réflexions de l'autrice. En autres, elles nous font comprendre ou prendre conscience de la misogynie de notre monde actuel.

Un livre à partager sans modération.