lundi 26 novembre 2012

Se faire publier - les maisons d'éditions à compte d'auteur

Quelle est la différence entre les maisons d'éditions à compte d'éditeur, et celles à compte d'auteur ?

La différence est très nette.
Dans les deux cas, le manuscrit doit être retenu par la maison d'édition.
Ensuite, dans une maison d'édition à compte d'éditeur, un contrat d'édition est signé. Et c'est l'éditeur qui prend en charge tous les frais. L'auteur n'a rien à débourser. Et il recevra un pourcentage sur les ventes réalisées. Ce sont ses droits d'auteurs. Ils correspondent en moyenne à 10% des ventes (cela tourne entre 8 et 12, en général).

Dans le cas d'une maison d'édition à compte d'auteur, c'est l'auteur qui paie afin de pouvoir être publié.
Tout comme pour une maison d'édition à compte d'éditeur, le livre est soumis à un remaniement et reçoit un ISBN (International Standard Book Number, numéro international unique à chaque livre, ce qui permet de l'identifier et de simplifier sa gestion informatique. Cela lui permet alors d'apparaître dans toutes les librairies, ou sites de vente de livres sur internet (Amazon, Fnac...).
Cela demande également beaucoup d'investissement pour la promotion (mais parfois pas plus qu'avec des petites maisons d'édition à compte d'éditeur qui ont un pôle promotionnel inefficace).


En gros, si les grosses maisons d'éditions vous ont refusé(e), à vous de voir ce que vous préférez, suivant ce que vous recherchez.
Si vous préférez avoir la joie d'être sélectionné(e), recevoir des droits d'auteur, faire tout comme si c'était une grande maison d'édition, pas de doute, il faut choisir une maison d'édition à compte d'éditeur.
Par contre, si vous préférez gagner plus d'argent et que vous avez un bon côté commercial, vous pouvez tenter la maison d'édition à compte d'auteur.
 Mais dans ce cas-là, vous pouvez également tenter l'auto-édition. Vous trouverez sur internet de très bons sites qui vous publient vos libres. Libres à vous ensuite d'en faire ce que vous voulez.

samedi 17 novembre 2012

Un bon moment

Je viens de terminer "Le livre d'Hanna" de Geraldine Brooks et j'ai passé un bon moment.

En 1996, Hanna, spécialiste australienne de restauration de manuscrits anciens, se voit charger de restaurer la Haggada de Sarajevo qui vient d'y être retrouvée. L'auteur nous fait voyager par l'intermédiaire de son héros, mais surtout dans le temps, par l'intermédiaire de la Haggada. Effectivement, Hanna découvre à l'intérieur de ses pages, des indices de son histoire. Comment une tache de vin s'est-elle retrouvée là ? Surtout celle contenant du sang ? Et le papillon des Alpes ? Le poil de chat ou encore la tache de sel ?
Je n'en dévoilerai pas plus, le plaisir étant de le découvrir en le lisant !

Cependant, je ne sais pourquoi, le livre que j'ai emprunté à la bibliothèque porte, sur sa couverture, une mention en rouge : "Épreuves non corrigées. Parution le 14 août 2008". Cela est bien le cas car j'y ai rencontré un bon nombre de fautes d'orthographe, de conjugaison ou de typographique mais également des erreurs de traduction. Je ne sais pas pourquoi des livres non corrigés peuvent être publiés !!! Et surtout pourquoi la bibliothèque se procure cet exemplaire !!

dimanche 11 novembre 2012

Se faire publier

Depuis toute petite, j'aime les mots, les livres.
J'en ai dévoré une multitude. Parallèlement, j'ai commencé à écrire des dizaines de romans. En général seulement quelques pages. Mon premier, j'avais même pas 10 ans. En grandissant, j'en ai fini quelques-uns.

Ecrire pour se faire plaisir est une chose.
Et elle est souvent accompagnée par le fait qu'on veut voir son œuvre sur papier, la tenir entre ses mains, la partager. Là, plusieurs options s'offrent à l'écrivain.

La plus connue, c'est celle de l'envoyer aux grandes maisons d'édition. En général, on s'y casse les dents. Au bout de quelques mois, on reçoit la lettre bateau signifiant le refus de la maison d'édition.
Même si on espère tous voir notre manuscrit accepté, on se dit qu'ils en reçoivent tellement... que c'est presque normal d'être refusé.

Vient alors d'autres solutions que j'aborderai dans différents billets :
- les maisons d'édition participative à compte d'éditeur

mardi 6 novembre 2012

Lecture

La semaine dernière, j'ai lu un livre que l'on m'avait prêté :
 "Le prix à payer" de Joseph Fadelle.

 C'est un récit autobiographique d'un ancien musulman irakien qui s'est converti au christianisme. Il a eu une révélation en 1987 et il nous raconte son parcours du combattant pour pouvoir vivre pleinement dans la foi chrétienne.
Un vrai parcours du combattant puisqu'il connaitra, du fait de son choix : la torture, la prison, l'exil, le rejet par les siens...
Heureusement, il rencontre divers alliés qui lui permettront de surmonter les épreuves.

Pour ma part, un petit bémol. Ou plutôt, en lisant le livre, il faut bien avoir à l'esprit que c'est le point de vue de l'auteur car l'islam y a vraiment le mauvais rôle.

samedi 3 novembre 2012

Lecture rapide

Le week-end dernier, suite à la réunion de ma bibliothèque tournante, j'ai lu un livre d'Eric-Emmanuel Schmitt.

Il s'agit du troisième volet de la Trilogie de l'Invisible, "Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran".
Ce petit ouvrage se lit très rapidement. Peut être trop vite car une fois fini, on a envie de revenir sur les idées qui s'en sont dégagées.
En 2003, le roman a été adapté au cinéma par François Dupeyron. Omar Sharif a reçu l'Oscar du meilleur acteur pour le rôle de monsieur Ibrahim.

Momo, un adolescent juif, se prend d'amitié pour l'arabe du coin, monsieur Ibrahim. Une leçon sur les religions, sur les relations humaines...
"- Je ne suis pas arabe, Momo, je suis musulman.
- Alors pourquoi on dit que vous êtes l'Arabe de la rue, si vous êtes pas arabe ?
- Arabe, Momo, ça veut dire "ouvert de huit heures du matin jusqu'à minuit et même le dimanche" dans l'épicerie."
Un livre qui mérite qu'on revienne dessus.