Il est temps de vous faire le bilan de mes lectures. Je le fais ici et sur mon blog pro.
Le dernier date du 29 octobre et depuis j'ai chroniqué 9 livres, dont un coup de cœur ("L'attentat" de Yasmina Khadra).
Pour découvrir chaque chronique (texte et vidéo), il vous suffit de cliquer sur l'image.
Ce billet étant le dernier de l'année, je vous souhaite de BONNES FÊTES DE FIN D’ANNÉE et vous dis A 2016 !
J'ai continué à descendre la pile de livres de Yasmina Khadra prêtés par une amie. Cette fois-ci avec "L'attentat" paru chez Pocket.
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Titre : "L'attentat"
Auteur : Yasmina Khadra Genre : récit
Editeur : Pocket
Parution : 2006 / 246 pages ISBN : 978-2-266-16269-2
Ce qu'en dit l'éditeur : "Dans un restaurant de Tel-Aviv, une femme se fait exploser au milieu de
dizaines de clients. À l'hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien
d'origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l'attentat.
Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d'urgence pour examiner
le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses
pieds : il s'agit de sa propre femme.
Comment admettre l'impossible, comprendre l'inimaginable, découvrir
qu'on a partagé, des années durant, la vie et l'intimité d'une personne
dont on ignorait l'essentiel? Pour savoir, il faut entrer dans la haine,
le sang et le combat désespéré du peuple palestinien..."
Avis : Ce livre m'a bouleversée, captivée. Il est petit, comme "Cousine K", mais se suffit à lui-même. Cette fois, je n'ai pas eu une impression d'inachevé, je ne suis pas restée sur ma faim.
Le prologue ou l'introduction est tout simplement saisissant. Cette description d'un attentat qui vient de se réaliser... dur et poignant. Les phrases ont résonné en moi. Certainement que les évènements des dernières semaines n'y étaient pas étrangers.
Durant toute l'histoire, nous suivons la quête d'Amine. L'histoire peut se lire à plusieurs niveaux : celui du conflit israélo-palestinien, l'embrigadement par la religion ou la relation qu'il peut exister dans un couple.
J'ai trouvé les remarques et réflexions de l'auteur très justes, pertinentes.
Durant ma lecture, je voulais noter des passages que je voulais retranscrire ici. Je ne vous en livre que quelques-uns, car, si je m'étais écoutée, je vous aurais presque citer le livre en entier !
"Ce n'est pas la première fois qu'un attentat secoue Tel-Aviv, et les secours sont menés au fur et à mesure avec une efficacité grandissante. Mais un attentat reste un attentat. A l'usure, on peut le gérer techniquement, pas humainement. L'émoi et l'effroi ne font pas bon ménage avec le sang-froid. Lorsque l'horreur frappe, c'est toujours le cœur qu'elle vise en premier." "Je hais les guerres et les révolutions, et ces histoires de violences rédemptrices qui tournent sur elles-mêmes telles des vis sans fin charriant des générations entières à travers les mêmes absurdités meurtrières sans que ça fasse tilt ! dans leur tête. Je suis chirurgien ; je trouve qu'il y a suffisamment de douleur dans nos chairs pour que des gens sains de corps et d'esprit en réclament d'autres à tout bout de champ." [Amine]
"Tous les drames sont possibles lorsqu'un amour-propre est bafoué. Surtout quand on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de sa dignité, qu'on est impuissant. Je crois que la meilleure école de la haine se situe à cet endroit précis. On apprend véritablement à haïr à partir de l'instant où l'on prend conscience de son impuissance. C'est un moment tragique ; le plus atroce et le plus abominable de tous." [le commandeur]
Les mois passent et voici la sélection de ma libraire pour son cercle de lecture. Pour ce mois de décembre, nous avons lu "La Note secrète" de Marta Morazzoni, paru chez Babel.
Parution : 2015 / 304 pages ISBN : 978-2-330-05638-4
Ce qu'en dit l'éditeur : "Enfermée contre son gré dans un couvent milanais, Paola Pietra, une très
jeune aristocrate, y révèle un don extraordinaire, sous la houlette de sœur Rosalba, sa maîtresse de chant : en effet, sa voix de contralto
attire rapidement les foules, qui se pressent dans l'église de
Sainte-Radegonde pour l'écouter. Cette "note secrète", lancée à travers
les grilles qui cachent la prisonnière, bouleverse un diplomate anglais,
un certain John Breval. Lors d'une messe, Paola s'évanouit, et John lui
porte secours : ce contact, à la fois bref, intense et sensuel, marque
la naissance d'une passion qui va faire basculer le destin de la jeune
femme et la jeter clans le "vrai" monde. Inspiré d'un fait réel, ce
roman, situé au XVIIIe siècle, affirme le talent de Marta Morazzoni,
tout en retenue et en jouissance, plein d'une grâce charnelle. Et la
figure de Paola Pietra, tranquillement rebelle, nous émerveille autant
qu'elle nous questionne encore longtemps après que les derniers accords
du livre se sont tus..."
Avis : J'ai lu très facilement ce livre. Je me suis laissée bercer par le rythme lent de l'histoire.
Il se passe de nombreux évènements et pourtant, tout est décrit avec précision, ralentissant l'action sans pour autant la rendre ennuyeuse.
C'est fascinant de suivre les aventures de cette religieuse chanteuse, son évolution, ses métamorphoses. Tout en douceur, elle fait montre de courage et assume ses choix. Des choix difficiles que plus d'un n'aurait pas osé prendre.
Un beau livre.
Je chronique encore aujourd'hui un livre, prêté par une autre amie. Elle l'avait aimé et me l'a conseillé, je n'ai pas été déçue. Il s'agit de "1, rue des Petits-Pas", de Nathalie Hug, paru chez Livre de Poche.
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Titre : "1, rue des Petits-Pas"
Auteur : Nathalie Hug Genre : roman historique
Editeur : Le Livre de Poche
Parution : 2014 / 408 pages ISBN : 978-2-253-00331-1
Ce qu'en dit l'éditeur : "Lorraine, hiver 1918. Dans un village en ruine à quelques kilomètres du front, une communauté de rescapés s'organise pour que la vie continue.
Louise, orpheline de 16 ans, recueillie par une sage-femme qui va lui transmettre son savoir : accoucher, bien sûr, mais aussi soigner les maux courants et être l'oreille attentive de toutes les confidences.
Mais, dans cet endroit isolé du monde, les légendes nourrissent les peurs et la haine tient les hommes debout. Dans un univers où horreur et malveillance rivalisent avec solidarité et espoir, Louise tente de se construire.
Un magnifique roman d'apprentissage d'une sincérité et d'un réalisme bouleversants."
Avis : La couverture m'a plu d'emblée. Pourtant, après avoir lu le livre, je ne trouve pas qu'elle colle tant que cela à ce que je m'en représente. Dans mon imagination, l’héroïne ne portait pas une telle robe (même si elle aurait pu).
Le style est assez cru, les descriptions des examens gynécologiques ou accouchements peuvent heurter la sensibilité de certains. Pour le savoir, vous n'avez qu'à lire le premier chapitre et vous serez complètement plongé dedans. Je dois tout de même avouer qu'au fil de la lecture, soit je m'y suis habituée, soit c'est plus soft.
L'histoire est bonne et nous apprend beaucoup sur les
conditions des sages-femmes de l'époque et plus globalement des femmes.
Nous nous posons forcément des questions, comparons. L'histoire d'amour
n'est pas banale et j'ai vite terminé le livre, je voulais connaître la
fin (c'est plutôt bon signe).
C'est encore un livre prêté par une amie que j'ai lu dernièrement. Il s'agit de "Petits suicides entre amis" de l'auteur finlandais Arto Paasilinna, paru chez Folio.
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Titre : "Petits suicides entre amis"
Auteur : Arto Paasilinna Traducteur : Anne Colin du Terrail Genre : humour noir
Editeur : Folio
Parution : 2003 / 292 pages ISBN : 2-07-030808-1
Ce qu'en dit l'éditeur : "SONGEZ-VOUS AU SUICIDE ? Pas de panique, vous n'êtes pas seul.
Nous sommes plusieurs à partager les mêmes idées, et même un début d'expérience. Ecrivez-nous en exposant brièvement votre situation, peut-être pourrons-nous vous aider. Joignez vos nom et adresse, nous vous contacterons. Toutes les informations recueillies seront considérées comme strictement confidentielles et ne seront communiquées à aucun tiers. Pas sérieux s'abstenir. Veuillez adresser vos réponses Poste restante, Bureau central de Helsinki, nom de code "Essayons ensemble"."
Deux suicidaires se retrouvent fortuitement dans une vieille grange où ils souhaitaient partir tranquilles. Entravés dans leurs funestes projets, ils se mettent en tête de rassembler d'autres désespérés pour monter une association. Commence alors, à bord d'un car de tourisme flambant neuf, un périple loufoque mené à un train d'enfer, des falaises de l'océan Arctique jusqu'au cap Saint-Vincent au Portugal pour un saut de l'ange final. Un récit désopilant doublé d'une réflexion mordante sur le suicide
Avis : Je me suis régalée à suivre les tribulations de ces candidats au suicide.
Ils sont tous plus loufoques les uns que les autres. Il faut dire qu'il faut déjà un brin de folie pour répondre à l'annonce. Les personnages principaux sont bien décrits, avec des caractéristiques particulières. Il est ainsi question du président Rellonen, du colonel Hermanni Kemppainen, de la directrice adjointe Helena Puusaari, le capitaine en cale sèche Mikki Heikkinen, etc.
Les péripéties s'enchaînent d'une manière un peu folle, le tout agrémenté de quelques contes (Ah, le conte de la crise du logement chez les écureuils ! ) racontés par l'empêcheur de déprimer en rond Sepp Sorjonen.
Ce livre traite d'un sujet sérieux, le suicide, pose quelques questions sans en avoir l'air et arrive à nous faire rire et avoir le sourire aux lèvres. Une belle performance.
Une amie m'a prêté plusieurs livres de Yasmina Khadra et j'ai commencé à réduire la pile avec celui-ci, "Cousine K", paru aux éditions Pocket.
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Titre : "Cousine K"
Auteur : Yasmina Khadra Genre : récit
Editeur : Pocket
Parution : 2003 / 108 pages ISBN : 978-2-266-20546-7
Ce qu'en dit l'éditeur : "Hanté par la mort de son père, oublié par sa mère, blessé par l'absence de son frère adoré, un jeune Algérien se laisse peu à peu envahir par ses sentiments pour sa belle cousine. Très vite, cet amour devient une obsession. Comment s'approprier cette fille capricieuse, si proche et pourtant inaccessible ? Entre les deux adolescents, une relation de victime à bourreau s'installe. Croyant apaiser sa souffrance, l'amoureux envisage de se venger de l'indifférente. Va-t-il l'emprisonner, la violer, la tuer ? Dans le silence du douar étouffant et torride, une tragédie se prépare..."
Avis : Ce petit livre se lit très rapidement (une partie du trajet en train "Paris-Marseille" ;) )
J'ai été étonnée de la 4ème de couverture, du titre et de la couverture qui mettent en avant la cousine du narrateur. Selon moi, elle prend effectivement part à l'histoire mais ne mérite pas une telle place, elle n'en est qu'un élément. Peut-être ai-je mal saisi la volonté de l'auteur ?
Au fur et à mesure de la lecture, on prend conscience de la folie du narrateur et de la manière dont elle prend acte. Tout cela est très réaliste et finalement assez dérangeant.
Je crois que je suis restée du ma faim avec ce livre. J'ai lu l'histoire, mais elle ne m'a pas suffi. Pourquoi ? Je ne sais pas trop. Peut-être aurais-je voulu qu'elle soit plus longue, ou tout simplement autre...
Je remercie les éditions Sonatine de m'avoir fait parvenir "Les assassins" de R.J. Ellory. J'étais curieuse de voir si ce thriller allait m'emporter.
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Titre : "Les assassins"
Auteur : R.J. Ellory Traducteur : Clément Baude
Genre : policier
Editeur : Sonatine
Parution : 2015 / 528 pages ISBN : 978-2-35584-352-5
Ce qu'en dit l'éditeur : "Le serial killer le plus dangereux de tous les temps est parmi vous mais seule une personne le sait...
Sur dix-huit mille assassinats par an aux États-Unis, seulement deux
cents sont le fait de tueurs en série. Aussi les forces de police ne
privilégient-elles que rarement la piste du serial killer. Lorsque
quatre homicides sont commis en quinze jours à New York, selon des modes
opératoires complètement différents, personne ne songe à faire un lien
entre eux. Personne, sauf John Costello. Documentaliste au City Herald,
et véritable encyclopédie vivante des serial killers, celui-ci découvre
en effet que les quatre meurtres ont été commis à la date anniversaire
d’un meurtre ancien, œuvre à chaque fois d’un tueur en série célèbre,
selon des procédures rigoureusement identiques jusque dans les moindres
détails. Y aurait-il dans la ville un serial killer qui s’inspire de ses
prédécesseurs et leur rend ainsi un funèbre hommage ? En compagnie de
Karen Langley, une journaliste du City Herald, et de Ray Irving,
détective du NYPD, John va se livrer à la traque de cet assassin très
particulier, à l’intelligence aussi fulgurante que morbide et à la
virtuosité impressionnante.
Bouleversant tous les clichés de rigueur, R.J. Ellory transfigure ici
totalement le genre du roman de serial killer, dont on pensait pourtant
avoir fait le tour, en lui insufflant un souffle complètement nouveau,
comme seuls les très grands écrivains savent le faire. Revenant sur les
plus grandes figures des tueurs qui ont marqué les États-Unis, de Ted
Bundy au fameux Zodiac, il poursuit son exploration du mal américain,
interrogeant cette fois notre fascination pour les monstres. Avec le
formidable sens de l’intrigue, des personnages, du suspense et le
pouvoir d’émotion qu’on lui connaît, il nous donne ainsi le roman
définitif sur le sujet."
Avis : En tout premier lieu, pour moi, la couverture ouvre une part de mystère.
J'ai commencé à lire et j'ai vite été emporté par les mystères rencontrés par Ray Irving, le policier. Les personnages sont attachants, surtout John Costello qui, en plus, intrigue. Ses petites manies peuvent être assez flippantes, comme celle de compter ce qu'il voit (quoique l'autre jour, devant un aquarium, un de mes fils m'a demandé "Mais maman, pourquoi tu comptes tout ?" Effectivement, je venais de dénombrer les étoiles de mer présentes...).
On sent que l'auteur s'est extrêmement bien documenté sur les tueurs en série. Il fait ressortir toute l'horreur de leurs actes. C'est peut-être même pour cela que, finalement, le sujet ne m'a pas tant emballé que cela. Un peu trop noir à mon goût même si le style est là.
Pour le cercle de lecture du mois de novembre, ma libraire nous a proposé de lire "Dans les eaux du lac interdit" de Hamid Ismaïlov, paru aux éditions Denoël. C'est ce que j'aime avec ses choix de lecture, elle nous fait découvrir des auteurs dont je ne soupçonnais pas l'existence.
Parution : 2015 / 126 pages ISBN : 978-2-207-12592-2
Ce qu'en dit l'éditeur : "Il est interdit de se baigner dans le lac, les anciens parlent depuis toujours du danger des radiations. Seul Yerzhan, persuadé de sa chance insolente, s'y risque.
Un voyageur anonyme a pris place à bord d'un train pour un interminable voyage à travers les steppes kazakhes. Le train s'arrête dans une toute petite gare et un garçon monte à bord pour vendre des boulettes de lait caillé. Il joue Bramhs au violon de manière prodigieuse, sortant les passagers de leur torpeur. Le voyageur découvre que celui qu'il avait pris pour un enfant est en fait un homme de vingt-sept ans. L'histoire de Yerzhan peut alors commencer...
A travers ce conte envoûtant, l'auteur nous livre une parabole glaçante sur la folie destructrice des hommes et la résistance acharnée d'un jeune garçon qui voulait croire en ses rêves."
Avis : Je me suis laissée emportée par la lecture de ce conte. J'étais semblable au voyageur dans le train, avide de connaître l'histoire de cet homme qui parait être un enfant. Que lui était-il arrivé ?
Et nous voilà transportés dans un monde aride, sauvage, mais tout de même chaleureux et plein de vie. Les personnages sont bien brossés, je les ai imaginés sans peine.
Les explosions qu'ils entendent au loin semblent, justement, lointaines alors qu'elles vont impacter de manière irrémédiable leurs vies.
Cette histoire est l'occasion pour l'auteur de brosser un tableau de la vie dans ces contrées et par là même les caractères des hommes. Il m'a captivé sans problème.
De nombreuses chansons parsèment le texte et j'aurais bien aimé en connaître le rythme. Je me suis contentée de celle du texte.
Pour découvrir un peu le décor et laisser votre imagination s'envoler, voici un extrait : "Pour quelqu'un qui n'a jamais vécu dans la steppe, il est difficile de comprendre comment il est possible de survivre au milieu d'un tel désert. Mais ceux qui y vivent depuis des générations savent que la steppe est riche et changeante. Que le ciel au-dessus est multicolore. Que l'air tout autour est fluide. Que la végétation est variée. Que les animaux qui la parcourent et la survolent sont innombrables."
Certains hommes marquent leur époque, le monde. Il en fut ainsi de Winston Churchill. Je remercie les éditions Stock de m'avoir fait parvenir "Winston", la biographie de cet illustre homme, écrite par Boris Johnson, le maire actuel de Londres.
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Titre : "Winston"
Auteur : Boris Johnson Traducteur : Cécile Dutheil de la Rochère
Genre : biographie
Editeur : Stock
Parution : 2015 / 460 pages ISBN : 978-2-234-07966-3
Ce qu'en dit l'éditeur : "Le maire de Londres, Boris Johnson, explore la quintessence du leader britannique, Winqton Churchill, et son influence très large sur le monde. L'auteur étudie comment cet homme unique a joué un rôle dans toutes les guerres qu'il a connu, de la guerre des Boers à la Guerre froide.
Boris Johnson explore la personnalité de Churchill pour comprendre la façon dont il réagissait face à certaines situations. Parce qu'il avait un tempérament de joueur, il n'avait pas peur de prendre des risques et savait retourner sa veste quand il le fallait. De son père, déloyal avant tout, il a hérité un dédain de la pensée constante, bornée, et c'est grâce à cette particularité qu'il a inscrit son nom comme l'un des plus significatifs dans l'histoire de la diplomatie. Ce nom continue d'ailleurs de rayonner sur le monde moderne, du Moyen-Orient (il est le premier à l'avoir appelé ainsi) à la Guerre froide (il a aussi inventé le terme "rideau de fer") et à l'Union européenne. Sans parler de ses innombrables écrits pour lesquels il a reçu un prix Nobel de la littérature."
Avis : J'ai vraiment apprécié cette lecture. Le ton est direct. Boris Johnson nous raconte Winston Churchill. Il nous parle, le texte est vivant et se lit bien.
J'ai beaucoup appris sur la vie de Winston Churchill, qui il était réellement, sa personnalité, ce qu'il a dit, fait. Je savais que c'était un grand homme mais mes connaissances s'arrêtaient à ses actions lors de la seconde guerre mondiale. Or il a accompli énormément de choses auparavant.
Même pour les faits concernant la seconde guerre mondiale, ce fut intéressant de lire les événements d'un point de vue britannique, voir comment ils les avaient perçus.
J'ai découvert grâce à ce livre le Winston Churchill écrivain et j'ai apprécié le chapitre qui est consacré à cela.
A la lecture de ce livre, on sent que Boris Johnson est un fervent admirateur de Winston Churchill. Il nous présente toutefois ses échecs, nous les commentent.
Je retiens, entre autres, que si Winston Churchill a été un si grand homme, c'est parce qu'il a osé. Osé agir, quitte à se tromper.
Je remercie Ella Editions de m'avoir fait parvenir ce livre pour ados. "Parfait" de Juliette Chaux-Mazé m'a transporté dans un monde, parfait ?
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Titre : "Parfait"
Auteur : Juliette Chaux-Mazé
Genre : anticipation
Editeur : Ella Editions
Parution : 2015 / 298 pages
ISBN : 978-2-36803-071-4
Extraits de la 4e de couverture : "Imaginez un monde dans lequel vous êtes en droit de tout choisir : le tempérament exact de vos animaux de compagnie aussi bien que les dimensions de vos arbres et de vos fleurs.
Imaginez que vous pouvez changer instantanément la couleur de votre robe. Mais aussi tout choisir de votre enfant : la couleur de ses yeux, celle de sa peau, ses capacités physiques et intellectuelles.
Et si vous changer d'avis... Aucun souci. Vous n'avez qu'à l'échanger. Vous avez droit à trois essais.
Imaginez comme ce monde est parfait.
Le jeune Akhim a déjà expérimenté cette société de l'apparence. Il a aussi appréhendé son revers : cet "en dessous" dont personne ne parle en surface.
Au fil des années et des rencontres, il va prendre conscience qu'il n'existe qu'une seule issue : agir.
Pour la liberté. Pour la justice. Pour la paix."
Avis : Les quarante premières pages posent les bases de ce monde futur, sans entrer réellement dans l'histoire au sens propre. Quelques personnages y sont présentés. Ce sont des personnages secondaires que nous retrouvons tout au long du livre.
Une fois Akhim présenté, nous rentrons dans le vif du sujet et suivons avec lui les travers de ce monde parfait.
J'ai passé un bon moment à découvrir ce monde imaginaire, décrit avec un vocabulaire pouvant faire froid dans le dos : "Tout enfant présentant, quel que soit son âge, un vice incurable, tant physique que mental, est aussitôt détruit."
Environ chaque mois, j'ai décidé de faire le bilan de mes chroniques. Je le publie ici et sur mon blog pro.
Depuis le 18 septembre, j'ai chroniqué 9 livres.
C'est beaucoup pour moi (en général, je n'ai pas autant le temps de
lire, mais j'ai voulu vous faire part de quelques livres lus durant les
vacances d'été).
Voici le bilan en vidéo (j'ai voulu faire une compilation mais Youtube n'en a pas voulu, car trop grosse - je l'ai donc séparée en 3) :
Ou si vous préférez, vous pouvez retrouver chaque chronique (texte et vidéo) en cliquant sur la couverture.
Si vous en avez lu un ou plusieurs, je serai curieuse de connaître votre avis.
Je remercie Pétroleuses Editions de m'avoir transmis cet album jeunesse "Ma petite sœur du séisme", écrit par Sophie Noël et illustré par Louise Collet.
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Titre : "Ma petite sœur du séisme"
Auteur : Sophie Noël Illustratrice : Louise Collet
Genre : Album jeunesse
Editeur : Pétroleuses Editions
Parution : 2015 / 28 pages ISBN : 9782370360106
4e de couverture :
"Flore, fillette adoptée en Haïti, vit en France avec sa maman et son papa. Elle attend sa petite sœur Alexandra qui est encore là-bas, en Haïti, et ne devrait pas tarder à rejoindre sa famille adoptive.
Mais le séisme du 12 janvier 2010 va tout chambouler.
Pour Flore et ses parents, commence alors une bien longue attente peuplée d'inquiétudes..."
Avis : Cet album, à destination des enfants à partir de 4 ans, parle de l'adoption. Ce thème est abordé tout en douceur et surtout avec amour.
Les dessins de la jeune illustratrice de 19 ans sont doux et chauds. J'ai tout particulièrement aimé ceux représentant Haïti.
Les mots de l'auteur jeunesse sont simples et percutants pour les jeunes enfants. Je pense qu'ils se laisseront prendre par l'histoire.
Comme je l'ai dit, il ressort de cet album de la douceur et de l'amour. Cette phrase m'a touchée "Que l'on soit adopté ou non, ce qui compte, c'est l'amour que nous partageons."
Pour les plus grands, Sophie Noël a écrit la même histoire en roman "L'enfant du séisme". Je l'avais d'ailleurs interviewée à ce sujet lors de la sortie du livre.
Merci à Super 8 Editions de m'avoir fourni le livre numérique "Le contrat Salinger" d'Adam Langer.
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Titre : "Le contrat Salinger"
Auteur : Adam Langer
Traducteur : Emilie Didier
Genre : thriller
Editeur : Super 8 Editions
Parution : 2015 / 311 pages ISBN : 978-2370560292
4e de couverture : "Journaliste sur le retour, Adam Langer s’ennuie loin de New York.
Jusqu’à ce que sa route croise celle d’une vieille connaissance, Conner
Joyce – auteur de thrillers à succès sur le retour –, venu à
Bloomington, Indiana, pour assurer péniblement la promotion de son
dernier roman. Bientôt, Conner révèle à Adam qu’il a reçu une offre des
plus étonnantes : celle d’un certain Dexter Dunford (« Dex »), homme
d’affaires richissime flanqué d’un inquiétant garde du corps, qui lui
propose d’écrire un roman rien que pour lui, moyennant une rétribution
considérable. Où est le piège ? Le contrat, précise Conner, s’assortit
de certaines clauses bien spécifiques : d’abord, le livre rejoindra la
collection privée d’exemplaires uniques de Dex, pour lequel ont déjà
travaillé des écrivains aussi renommés que Thomas Pynchon, Norman Mailer
ou J.D. Salinger, et disparaîtra avec lui. Ensuite, Dex se réserve le
droit d’apporter quelques modifications au manuscrit. Pour finir,
l’accord doit rester absolument secret.
Tandis qu’Adam devient le confident exclusif de Conner, l’attitude de
Dex à l’égard de son ami devient de plus en plus inquiétante, et les
problèmes s’accumulent. L’homme n’a évidemment rien d’un philanthrope,
et le contrat que Conner a signé commence à ressembler à un pacte
faustien.
Thriller psychologique d’une facture tout à fait unique, Le Contrat Salinger,
qui brosse au passage un portrait au vitriol du paysage littéraire
contemporain, est à la fois une formidable réflexion sur la façon dont
la réalité et la fiction peuvent s’alimenter jusqu’à la dévoration, et
une construction palpitante faite de rebondissements ingénieux et de
révélations en cascade – un roman gigogne au goût de vertige qui tiendra
son lecteur en haleine jusqu’à la toute dernière page."
Avis : Je dois avouer que je me suis régalée à lire ce livre. Dans un premier temps, j'ai apprécié la couverture, cet encrier et ces taches.
J'avoue que j'avais un peu peur que l'histoire ne mettre trop en avant le côté "écrivain" de l'auteur. Que soit trop appuyées ses difficultés à écrire son second roman, ses difficultés financières. Tout cela est bien sûr évoqué mais pas détaillé et cela me convenait.
J'ai été prise par ce livre très rapidement, dans un premier temps en me demandant si Joyce Conner allait écrire ce livre, ce qui allait advenir. J'ai savouré les divers rebondissements, je me suis régalée.
Je me suis délectée du tableau du monde éditorial et de cette auteur de best-sellers sur les vampires.
J'ai vraiment passé un bon moment.