vendredi 26 février 2016

"L'amie prodigieuse" d'Elena Ferrante

Les mois défilent et voici de nouveau le livre sélectionné par ma libraire pour le prochain cercle de lecture : "L'amie prodigieuse" d'Elena Ferrante, paru chez Folio.

***



***


Titre : "L'amie prodigieuse"
Auteur : Elena Ferrante
Traducteur : Elsa Damien
Genre : récit
Editeur : Folio
Parution : 2016 / 448 pages
ISBN : 978-2070466122


Ce qu'en dit l'éditeur : "Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C’était la vie, un point c’est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile."
Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l’école pour travailler dans l’échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.

Formidable voyage dans l’Italie du boom économique, L’amie prodigieuse est le portrait de deux héroïnes inoubliables qu’Elena Ferrante traque avec passion et tendresse.



Avis : Cette peinture de l'Italie du boom économique, et plus précisément de Naples, est très vivante et c'est un plaisir de s'y plonger.
Les personnages sont très attachants et le lecteur les imagine très facilement.

La photo de la couverture est judicieusement choisie et le jeu de ces deux fillettes est représentatif de cette amitié décrite dans le livre.
C'est une relation très forte qui unit ces deux filles, une véritable symbiose. L'une a besoin de l'autre pour vivre, s'affirmer.
Cette dépendance m'a toutefois gênée, mais n'a rien enlevé à l'intérêt de l'histoire.
Je me laisserais certainement tentée par la suite qui vient de sortir, Le nouveau nom.


vendredi 19 février 2016

"Séquestrée" de Chevy Stevens

J'ai lu le livre chroniqué aujourd'hui, "Séquestrée" de Chevy Stevens, paru chez Pocket, en lecture commune avec la propriétaire du blog Sagweste in librio, dans le cadre du Défi lecture 2016.

***



***

Titre : "Séquestrée"
Auteur : Chevy Stevens
Traducteur : Sebastian Danchin
Genre : thriller
Editeur : Éditions Archipel
Parution : 2011 / 380 pages
ISBN : 9782809805499


Ce qu'en dit l'éditeur : "Annie O’Sullivan, 32 ans, est agent immobilier sur l’île de Vancouver. Par un beau dimanche ensoleillé d’août, alors qu’elle fait visiter une maison à un potentiel acquéreur, ce dernier lui plante le canon d’un revolver dans le dos et l’oblige à monter dans sa camionnette…
Quand Annie se réveille, elle est prisonnière dans une cabane isolée en pleine forêt. C’est le début d’un enfer qui durera plus d’un an : douze mois où le Monstre – comme Annie le surnomme – fera d’elle sa chose. Torture psychologique, abus sexuels… : tout y passera, jusqu’à ce que la jeune femme parvienne enfin à s’échapper.
Pourtant, le plus dur commence pour Annie, qui doit à présent surmonter son traumatisme, réapprendre à vivre normalement sans plus dormir enfermée dans un placard, seul lieu où elle se sent en sécurité, et, surtout, accepter l’effroyable vérité : elle connaît le commanditaire de son enlèvement…"



Avis : La couverture plonge bien dans l'ambiance du livre : troublante, inquiétante.
En commençant ma lecture, j'ai été surprise de découvrir que le livre se découpait en séances chez le psy (cela m'a fait songer à Lacan et la boîte de mouchoirs, mais la comparaison s'arrête là). Effectivement, tout le livre est composé ainsi : nous lisons ce que l'héroïne, Annie, raconte à sa psy. Elle parle de ce qui lui arrive actuellement, et surtout, de ce qui lui est survenu lors de son enlèvement et séquestration.
Nous suivons donc son évolution, sa "guérison", ton en apprenant ce qu'elle a vécu.

Les personnages sont attachants et une fois entrée dans l'histoire, j'ai vite voulu savoir ce qui était arrivé. Cela tombe bien, le livre se lit très facilement.
Et pour terminer, j'ai beaucoup aimé la fin, que je ne dévoilerai pas ici.


vendredi 12 février 2016

"Besoin de mer" d'Hervé Hamon

Nous adorons naviguer en famille et, pour Noël, mon mari m'a offert "Besoin de mer" d'Hervé Hamon, paru chez Points.

***



***

Titre : "Besoin de mer"
Auteur : Hervé Hamon
Genre : réflexions
Editeur : Éditions Points
Parution : 2015 / 336 pages
ISBN : 978-2757851869


Ce qu'en dit l'éditeur : "De sa très chère Bretagne aux îles japonaises des icebergs du Groenland aux montagnes marines de la Crète, Hervé Hamon nous convie à emprunter la mer pour toucher terre. "Être marin, écrit-il, c'est s'exercer à partir." Il s'adresse à tous ceux, navigateurs ou paysans, citadins ou gens de la houle, qui vivent une passion, en goûtent le plaisir, et se savent mortels. A tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, aiment le large."


Avis : La couverture, photo de Philip Plisson, et le titre donnent le ton du livre. Il est question de mer.
L'auteur nous entraîne dans les réflexions que la mer bretonne, sa mer, lui procurent.
Cette mer qui le fascine, le subjugue, il va nous la faire connaître et tenter de nous l'expliquer.
Il n'est pas toujours aisé de le suivre dans ces réflexions, mais la plupart du temps, il est facile de se laisser emporter.

Hervé Hamon parle de la mer bretonne, celle qu'il connaît le mieux mais également des autres sur lesquelles il a eu l'occasion de naviguer et nous voyageons alors avec lui.
J'ai d'ailleurs noté ce passage :
"D'abord, il n'est pas de "petit" voyage, on voyage ou l'on ne voyage pas. Ensuite, il n'est point de voyage sans retour. La mer ramène toujours à la côte ce qu'elle brasse. Elle a raison. partir et revenir, c'est tout un. J'ai besoin de la mer pour toucher terre."

Si vous voulez vous offrir une bouffée d'embruns, un voyage au long cours (au moins par l'esprit), lisez les réflexions d'Hervé Hamon et
Bon voyage !


vendredi 5 février 2016

"Les yeux dans les arbres" de Barbara Kingsolver

Voici un nouveau rendez-vous avec le cercle de lecture de ma libraire. Cette fois-ci, nous avons découvert "Les yeux dans les arbres" de Barbara Kingsolver, paru chez Rivages poche.

***



***

 Titre : "Les yeux dans les arbres"
Auteur : Barbara Kingsolver
Traducteur : Guillemette Belleteste
Genre : roman historique
Editeur : Rivages poche
Parution : 2014 / 672 pages
ISBN : 978-2743628864


Ce qu'en dit l'éditeur : "En 1959, Nathan Price et les siens quittent l'Amérique pour le Congo belge. Pasteur baptiste, Price pense évangéliser un peuple qui ne rêve que d'autonomie et de liberté. La révolution éclate, mettant fin à l'illusion. Tour à tour, sa femme et ses quatre filles racontent la ruine tragique de leur famille qui, malgré ses croyances, ne résiste à rien : ni à la détresse, ni aux orages, ni aux tourments de l'Histoire."


Avis : En premier lieu, j'aime le côté décalé de la couverture, les couleurs chaudes qui ne sont pas s'en rappeler celles de l'Afrique.

Dès le début du livre, l'auteur pose le décor. Le lecteur est alors plongé en Afrique et... j'ai adoré. En grande partie parce que cela évoquait une multitude de souvenirs de mon enfance lorsque, à 8 ans, j'ai accompagné mes parents partis vivre au Congo (français - l'actuelle république du Congo). Nous sommes allés dans plusieurs de ces petits villages perdus. Et nous avons même navigué sur le Kouilou !
Cependant, en faisant des recherches, il ne s'agit pas du même Kouilou. Le mien, c'est un fleuve du Congo français (et se jette donc dans la mer) alors que celui du livre est un affluent du fleuve Congo, situé dans le Congo belge (actuelle république démocratique du Congo). Je pense même qu'il y a une erreur de traduction car l'affluent du fleuve Congo s'écrit plutôt Kwilu.
D'autres souvenirs ont resurgi : lors de la fête d'arrivée, j'attendais de découvrir comment ils allaient réagir en mangeant le pili-pili car je sais que cela arrache la bouche. La langue congolaise la plus parlée où j'habitais était le munukutuba, une sorte de kikongo simplifié (langue parlée dans le livre). J'ai encore en mémoire le mbote (bonjour) ou le mondele (le blanc).

J'ai donc adoré me plonger dans l'Afrique, mais également suivre cette famille qui s'y installe. Lire leur évolution, leur manière d'appréhender ce monde si différent du leur.
L'Afrique change les personnages, les marque. Et c'est vraiment intéressant de voir comment.
De plus, l'histoire nous permet aussi d'observer la transformation des liens familiaux.
Et enfin, le livre a une valeur historique, retraçant la dure lutte de l'indépendance entreprise par le peuple du Congo belge. Je ne savais que cela avait été si laborieux, ni l'importance si malsaine des États-Unis.
Je tiens d'ailleurs à rappeler, au passage, l'étendue des massacres actuels, que l'actualité de nos pays passe totalement sous silence.

En revenant au livre, j'ajouterai une autre dimension abordée, donnée par le temps écoulé : celle de réussir ou non sa vie. Quelle fille de ce missionnaire a le plus réussi sa vie ? Je ne crois pas qu'il y a de réponse, ou plutôt de bonne réponse.

J'ai donc adoré ce livre qui m'a transportée et qui permet une lecture à plusieurs niveaux. Je n'en ai parlé que de quelques-uns, mais d'autres sujets de réflexion sont traités : le pardon, l'ambiguité des mots et des langages, etc.


jeudi 4 février 2016

Bilan #3


Voici un bilan de mes lectures. Je le fais ici et sur mon blog pro.
Le dernier date du 18 décembre. En janvier, j’ai eu peu de temps pour lire, du coup, je n’ai chroniqué que 5 livres.

Pour découvrir chaque chronique (texte et vidéo), il vous suffit de cliquer sur l'image.